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Êtes-vous, sans le savoir, victime du principe de précaution ? Êtes-vous mal dans votre vie ou en quête de sens ? Vous est-il venu à l’esprit que, à force de vous (sur)protéger, vous ratez peut-être votre vie ?

Alimentaire, médical, sécuritaire, environnemental… le principe de précaution est très présent dans la société. Mais parfois il fait aussi des ravages sur le plan individuel, et ce, tout au long de la vie. Si vous anticipez sans cesse des risques purement hypothétiques, si vous essayez toujours de les prévenir, vous risquez tout simplement de passer à côté du moment présent au lieu de le savourer pleinement. À force de protection et prudence, vous risquez d’oublier de vivre comme vous l'entendez !

Selon la psychologue Michèle DECLERCK,

Non seulement le principe de précaution ne préserve pas du danger, mais au contraire il en accentue les risques.

Mais qui sont les victimes du principe de précaution ?

Les enfants

C’est le cas typique : « Fais attention », « On ne parle pas aux inconnus » … Bien sûr, cela part d’une bonne intention, mais à force de conseils et recommandations, les parents surprotègent leur enfant. Ils cultivent chez lui une sorte de méfiance de l’inconnu, de l’extérieur, de ceux qui ne sont pas comme lui. Ils risquent même de développer ses premières réactions paranoïaques.

Or la peur n’évite pas le danger ! Au contraire, pour pouvoir apprivoiser et surmonter la peur, l’enfant doit connaître ce sentiment. Sa vie serait-elle différente s’il conservait sa curiosité et son attrait naturel pour la différence ?

Les adolescents

Période de toutes les peurs pour les parents, l’adolescence est parfois vécue avec angoisse. Face à l’alcool, à la drogue, aux fugues…, le principe de précaution est-il efficace ? Rien n’est moins sûr. Face aux difficultés, l’adolescent réagit généralement de trois manières :

• L'agressivité
• La fuite
• L’apathie ou l’envie de rien

Dans sa formation « Le principe de précaution », Michèle DECLERCK explique que chaque réaction appelle une réponse adaptée.

Au lieu de le surprotéger, les parents ont tout intérêt à accompagner leur adolescent dans cette période difficile. Au lieu de se montrer autoritaires pour l’épargner d’éventuels dangers, ne devraient-ils pas le préparer à une belle vie d’adulte ?

Les trentenaires

« Toujours pas mariée ? » « C’est pour quand, les enfants ? »… Avec des remarques de ce type, la pression de la société invite souvent les trentenaires à « rentrer dans le moule ». C’est ainsi que réapparaît le principe de précaution ! Il se traduit par une hâte à trouver un compagnon pour ne pas rester seule, par une peur de la vieillesse ou du temps qui passe pour être mère…

Pourtant, au lieu d’agir par précaution ou par prudence, au lieu de céder au regard des autres, n’est-il pas préférable d’écouter ses vrais désirs ?

Et plus tard encore

Beaucoup plus tard, dans le confort d’une vie bien installée, les rêves d’enfant ressurgissent. Est-il encore temps de changer de vie ? Bien sûr, il est nécessaire d’évaluer les conditions concrètes d’un changement et ses propres capacités à concrétiser un projet dans le temps. Cela implique des bouleversements en profondeur, une part d’inconnu, des risques. Mais le changement, par nature, est totalement incompatible avec le principe de précaution.

Autrement dit, se protéger et ne pas bouger… ou OSER !

Vous souhaitez vous libérer de vos peurs et reprendre goût à la vie ? Découvrez la formation détaillée de Michèle DECLERCK « Le principe de précaution ou comment rater sa vie en essayant de la sauver ».