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La dépendance affective est tout à fait normale, sauf quand elle devient problématique ou pathologique. Voyons comment l’expliquer et repérons quelques signes révélateurs de cette pathologie du lien !

D’où vient la dépendance affective ?

Selon Sylvie TENENBAUM, psychothérapeute, maître-praticien en PNL :

Nous sommes tous dépendants affectivement, car nous avons tous besoin de savoir que nous aimons et que nous sommes aimés. C’est une dépendance complètement normale qui provoque des émotions vitales pour notre santé psychique et physique, car nous avons tous besoin de ces nourritures affectives.

La dépendance est donc normale.

Toutefois, les choses peuvent être différentes pour une personne qui vit une enfance souffrante, avec des liens parents-enfants problématiques ou pathologiques. Dans ce cas, cette personne peut connaître une insécurité affective. Justement, cette insécurité risque de générer une dépendance affective soit problématique soit pathologique.

L’enfant a besoin d’un amour inconditionnel, tel qu’il est, pour ce qu’il est et quoi qu’il fasse. Les parents quant à eux doivent accepter que leur enfant grandisse, qu’il aime à l’extérieur de la maison et qu'ils ne soient pas sa seule référence. Il doit pouvoir ressentir et exprimer ses propres émotions.

Sans cela, l’enfant ne va pas réussir l’étape longue et progressive de séparation, alors qu’elle est nécessaire à son psychisme, à sa vie psychoaffective et à son équilibre. Ses besoins d’amour ne seront pas comblés. Il cherchera toute sa vie à les satisfaire. Il va aliéner sa véritable personnalité et deviendra malheureux. Il deviendra dépendant affectif.

Comment se comportent les dépendants affectifs ?

Les grands dépendants affectifs ont une vie émotionnelle très pénible :

• Ils ne s’aiment pas
• Ils évoluent sans cesse entre tristesse et dépression, entre colère et désespoir
• Ils sont anxieux, frustrés
• Ils sont en colère parce qu’ils ne reçoivent jamais autant qu’ils pensent le mériter
• Ils se sentent coupables de n’être pas assez aimés

Ne s’aimant pas, ils recherchent à l’extérieur ce qu’ils ne trouvent pas à l’intérieur d’eux-mêmes.

Ils se tournent parfois de façon compulsive vers tout type de dépendance. Alcool, tabac, drogues, sexe, jeu, travail… toutes ces addictions sont un moyen de combler le sentiment de vide ressenti par les dépendants affectifs. Pour satisfaire leurs manques, ils augmentent sans cesse leur dose de « drogue », quelle qu’elle soit et ils tombent en situation d’accoutumance.

Les dépendants affectifs recherchent constamment des signes d’amour, de reconnaissance et d’approbation dans leur entourage. Ces marques les rassurent sur leurs valeurs. Elles font naître en eux une petite ébauche d’estime de soi.

Les dépendants affectifs pathologiques ne vivent que pour plaire. Peu importe le prix, ils veulent plaire. Ils veulent recevoir des compliments et être reconnus. Ils ont un tel besoin d’amour qu’il en est maladif. C’est un amour possessif, exigeant, obsessionnel, parfois destructeur. Un amour qui n’en est pas un, parce qu’il vampirise l’autre.

Comment reconnaître une dépendance affective problématique ou pathologique ?

Certains éléments ne trompent pas ! Le dépendant affectif pathologique va par exemple montrer ces signes :

• L’aliénation de ses propres besoins, envies et désirs à ceux des autres
• Une très faible confiance en soi et aucune estime de soi
• Des comportements soumis
• Une terreur de la séparation
• Une difficulté à exprimer son désaccord avec autrui
• La peur d’être rejeté ou abandonné

En revanche, toujours en vue d’obtenir de l’amour et de la reconnaissance, il soigne son image de personne altruiste, disponible et compatissante pour les autres. Son credo ? Plaire et surtout ne pas déplaire !

Pour en savoir plus sur la dépendance affective et surtout pour parvenir à s’en libérer, être soi-même et s’épanouir, découvrez la formation de Sylvie TENENBAUM – Libérez-vous de la dépendance affective !