L'espoir après le traumatisme : Le principe de résilience
Face aux traumatismes chacun réagi différemment, mais certains atteignent plus facilement la résilience.Mais qu’est-ce que ce principe de résilience ?
Ce principe désigne, à l'origine, la capacité des matériaux à retrouver leur forme originelle après un choc violent.
Le docteur Boris Cyrulnik a appliqué cette théorie à l'humain.
La résilience est donc un processus psychologique qui permet à l’être humain de se remettre d’un choc traumatique. Ce principe consiste à prendre conscience de l’évènement marquant et à le combattre en l’acceptant comme une partie de nous-même.
Pour résumer, la résilience est l’aptitude des personnes à faire face à leurs traumatismes. Elle signifie d’ailleurs « rebondir » en latin et d’après le Dr. Cyrulnik, la résilience c’est « un refus de la résignation à la fatalité du malheur », soit savoir rebondir après un traumatisme.
Pourquoi sommes-nous plus ou moins résilient ?
Il a été démontré que cette capacité à se remettre d’un traumatisme est une conséquence de notre petite enfance. Plus un bébé aura reçu d’amour et d’attention, plus sa capacité de résilience (donc sa capacité à se remettre d'un choc traumatique) en grandissant en sera facilitée.
"La résilience c'est le refus de la résignation à la fatalité du malheur"
Comment se remet-on d’un traumatisme ?
"Tout traumatisme est supportable dans la mesure où le sujet peut l'élaborer dans un récit". Cette citation de Boris Cyrulnik signifie que l’homme possède le pouvoir de guérir lui-même ses traumatismes grâce notamment à l’art ou à l'écriture.
L'équipe de recherche du Psychiatre Boris Cyrulnik a en effet constaté que les soldats qui avaient tenu un cahier de bord durant la guerre arrivaient davantage à surmonter les évènements traumatisants qu’ils avaient vécu en revenant du front que leurs camarades qui n'avaient pas écrit.
Ce phénomène fut également constaté auprès des survivants de camps de concentration ou des groupes d'orphelins...
L’art et l’écriture sont donc des moyens qui nous permettent de nous exprimer et de nous libérer plus facilement du traumatisme.
A. Rouffignac
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