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L’éducation et la performance sont une chose. L’épanouissement et la réalisation de soi en sont une autre. Votre enfant a besoin de vous pour se connaître, pour s’épanouir et pour être heureux. Il a besoin de vos attitudes positives et de votre accompagnement. En revanche, certaines erreurs ou paroles négatives de votre part peuvent être contreproductives… et sont donc à proscrire !

« L’idée n’est pas forcément de rendre vos enfants plus performants dans l’optique d’atteindre des résultas scolaires inouïs. L’idée est au contraire d’accompagner vos enfants à être plein d’eux-mêmes et de les suivre sur le chemin de leur épanouissement. »

Virginie BAPT est psychothérapeute, psychanalyste et coach. Elle utilise des outils de coaching efficaces et éprouvés en entreprise pour accompagner vos enfants vers le bonheur et la réussite. En parallèle, elle dénonce certains "pièges" à éviter.

Jeter des sorts

« Tu vas tomber », « Tu vas te faire mal » voire « Tu vas te tuer »!  N’avez-vous jamais dit cela à votre enfant ? De telles prédictions n’ont aucun intérêt. Elles mettent plus l’enfant en danger qu’elles ne le protègent.

Au lieu de jeter de tels sorts, positivez plutôt vos paroles et prescrivez le bon comportement à adopter ! Ainsi, à « Tu vas tomber du muret », vous préférerez « Marche plutôt sur le trottoir ».

La loyauté familiale invisible

« Chez nous, les femmes n’ont jamais réussi », « Nous n’avons jamais eu de chance ».

Il n’est pas utile de faire référence à certaines traditions de votre famille si elles ne sont pas bonnes pour votre enfant. Consciemment ou non, vous risquez ainsi d’inscrire votre enfant dans une lignée de comportements ou de conforter un mythe familial peu enviable.

Coller des étiquettes

Les étiquettes sont des jugements définitifs portés sur quelqu'un. « Cet enfant est bagarreur. » « Il est nul en maths… » Il est difficile de se détacher de ces images, d’autant que l’enfant a tendance à se conformer à ce qui est dit de lui.

Au contraire, débarrassez-vous de vos idées toutes faites (même positives) concernant votre enfant. Montrez-vous plutôt curieux et bienveillant à son égard. Attachez-vous aux faits plutôt qu’aux jugements.

Dire jamais et toujours

Toute généralisation négative est à proscrire. Par exemple, en disant à l’enfant « Tu as toujours été paresseux », il y a peu de chances de le voir changer. Le sort est jeté, l’étiquette est collée, la phrase induit que l’enfant sera toujours paresseux. Des phrases comme « Tu n’écoutes jamais », « De toute façon, ce n’est jamais de ta faute », etc. peuvent graver dans le marbre l'attitude de l’enfant au lieu de l’inciter à en changer.

Confondre l’enfant avec son attitude

Au lieu de dire « Tu m’énerves », mieux vaut dire « Je suis énervé quand tu fais… ». Dans un cas, c’est une généralisation négative. Dans l’autre cas, c’est son attitude à un moment donné.

Nul n’aime être jugé sur sa personne, votre enfant non plus. Distinguer les comportements à un instant T et des généralisations négatives sur l’enfant, c’est la clé pour développer des rapports non violents et respectueux de l’autre.

Ces quelques erreurs à éviter complètent une palette de techniques efficaces pour aider l’enfant à trouver sa motivation et à devenir acteur de sa propre réussite. Découvrez-les dans la formation de Virginie BAPT Utilisez les outils du coaching pour accompagner vos enfants